Mais où donc qu'elle étôt ?

in holidays !!!!!!! yes !

Deux bonnes âmes m'ont proposé de m'emmener, les monstres et moi-même en vacances avec eux. Une semaine à quelques kilomètres de la Méditerranée, dans l'arrière-pays. Bien sûr, j'ai payé ma part, en prenant sur mes économies et en profitant d'une autre très bonne âme que j'appelle Mamie et que je ne remercierai jamais assez.

Une semaine à me faire dorloter, sans toucher une casserole ni un aspirateur ni un fer à repasser. Juste à m'occuper des enfants et suivre le mouvement. Génial. Du soleil, une piscine, et c'est tout. Des visites pour connaître la région, des pauses plages pour sentir le sel, des promenades pour dire qu'on est actifs... Parfait.

Le retour s'est avéré plus délicat. Un Tilou fatigué, qui a dès le soir du retour repris son habitude de m'appeler 7-8 fois le soir car il a peur. Et là, tout le calme et la sérénité que je croyais avoir emmagasiné la semaine a disparu en un éclair. Après huit jours et nuits non-stop avec mes enfants, j'ai éclaté en sanglots en leur suppliant de me laisser une heure de calme pour boire un café et m'asseoir pour lire les pubs... En fait je n'en peux plus de les avoir sans cesse collés à mes deux baskets. Je les aime plus que tout au monde, je leur ai dit, mais j'ai besoin d'avoir un temps pour moi. Et Tilou reprend son rituel du soir qui me rend complètement gaga...

Oui, demain matin, leur père les prend pour 2 jours. J'ai bien entendu les "Je veux pas y aller...." Mais voilà, moi j'attends ce moment pour décompresser. D'un côté, je culpabilise et de l'autre j'ai l'impression que la soupape va lâcher tellement je suis stressée...

Alors, elles ont servi ces vacances ? Bin, je sais pas...