quoi ! on m'aurait menti !
Ce matin... psy...
Et comme d'hab, ça remue.
Je vais bien. Je ne suis pas en maison de repos ou en asile (ne riez pas, ça arrive plus qu'on ne le croit après une rupture sentimentale), je ne vis pas sous ma couette 24h sur 24, je vais travailler, je gère ma vie et celles des enfants, je ne pleure pas tous les soirs, je ne le supplie pas de revenir (oh bin non, hein !)... C'est super !
ALORS POURQUOI QUAND JE PARLE DE TOUT CA JE PLEURE ???
2 mouchoirs j'ai utilisés ! (faut un "s" ou pas ?)
Il parait que j'avance, j'ai dit que j'avais pitié de lui, que je le plaignais : ça sous-entend que c'est pas de l'amour, ou quelquechose comme ça. J'ai mal de le voir souffrir, très mal. Il parait aussi que c'était plus un fils qu'un mari, qu'il s'est reposé sur moi, qu'il m'a laissé tout assumer. Et le pire c'est que j'en suis persuadée depuis des années, de tout ça. Bref, j'ai pleuré car j'ai eu l'impression à ce moment précis de l'entretien, d'avoir perdu un morceau de moi. C'est dur de perdre... un fils... Enfin, j'me comprends.
Après tout ça, je retourne me psychologiser dans 15 jours. On avait espacé les RV à un mois, mais apparemment il est préférable qu'on se revoit plus tôt...
Est-ce-que ça me fait du bien ce psy. Au porte-monnaie, absolument pas, mais est-ce-que ça m'aide à avancer dans ma tête ? Et si je n'y allais pas, où j'en serais ? Mouai, je sais pas. Mais depuis le jour du divorce, j'ai plus de mal qu'avant. Et ses photos sont toujours dans mon portefeuille...